1 septembre 2002 

Socrate,
apôtre et martyr du totalitarisme ?
 


Un extrait d'un livre, "Martyrs l'arme absolue ?", que je ne désespère pas de publier...

(NB cette page étant une des plus visitées de ce site, je me permets de suggérer aussi une visite ici...)

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Il est LE martyr par excellence, le plus illustre et le plus frappant, si on écarte Jésus, vraiment trop hors norme. Mais le cas de Socrate n'est pas non plus simple. Il ne nous a laissé aucun écrit. Les informations dont nous disposons sur lui sont fragmentaires, parfois contradictoires, et puis ses partisans, comme ses adversaires, paraissent s'être ingéniés à brouiller les pistes. On peut toujours prétendre qu'il a exposé sa vie et est mort pour une cause. Mais laquelle ?

Socrate est né à Athènes, en 469 avant notre ère, d'un père sculpteur et d'une mère sage-femme. Participant très activement à la vie politique et intellectuelle de sa cité, devenant pour beaucoup un maître à penser hors paire, il a occupé à maintes reprises des charges importantes... et s'est fait beaucoup d'ennemis.

399, il a soixante-dix ans. Trois hommes, Mélétos, Anytos et Lycon, l'attaquent en justice. Motifs : Socrate dédaigne les dieux de la Cité, cherche à importer d'autres divinités, et corrompt la jeunesse.

Socrate, donc, passe en jugement devant l'assemblée des héliastes, pas moins de six cents citoyens réunis pour rendre la justice. La condamnation (sans précision de peine pour l'instant) est votée à une courte majorité. Donc, un peu plus de trois cents hommes, non des juges professionnels, ont déclaré l'accusé coupable. Les motivations n'étaient sûrement pas les mêmes pour tous. Il reste à déterminer la peine. La tradition veut que l'intéressé la propose lui-même dans ce genre d'affaires. Là, nous avons deux versions, données par deux admirateurs inconditionnels de Socrate. D'après Xénophon, l'accusé déclare dédaigneusement qu'à son âge, le faire mourir ne peut que lui épargner la déchéance de la vieillesse*. Platon lui prête un discours plus insolent encore. Socrate revendique pour sa peine d'être nourri et logé aux frais de l'état. L'assemblée vote alors pour déterminer ladite peine, et se prononce pour la mort... à une majorité plus forte que celle qui a déclaré la culpabilité.

Il s'est donc trouvé, en bonne logique, des gens pour estimer Socrate non coupable, et voter ensuite la condamnation à mort. À moins que l'on ait affaire à des fous, c'est donc surtout son insolence face aux juges qui est punie, ou qui a fait basculer une partie des juges. Il se pose donc en défenseur des droits de l'individu face à la collectivité, et par voie de conséquence en martyr pour la défense de ces droits, pour la liberté. L'ennui, c'est qu'on en cherche vainement d'autres exemples, car il était très légaliste. Quelle piste suivre alors ? Nous ne pouvons que passer en revue certaines d'entre elles, sans prétendre déterminer laquelle, ou lesquelles, ont pesé le plus lourd.

En 406, lors de la lamentable affaire des îles Arginuses**, selon Xénophon, Socrate avait, seul, réclamé jusqu'au bout et au péril de sa vie un jugement équitable. Donc, martyr pour la justice ? Encore faudrait-il que ce point ait été soulevé par l'accusation, ou du moins qu'il l'ait secrètement motivée, et rien ne l'indique.

Dans sa jeunesse, Socrate a vivement critiqué la politique militariste et expansionniste de Thémistocle et de Périclès. Si cela a pesé dans son procès, ce qui reste à prouver, on peut parler à la limite de " martyr pour la paix ". Mais il a aussi à l'occasion fait la guerre, avec éclat.

En 404, sous le gouvernement des Trente Tyrans, il a reçu l'ordre, avec trois autres citoyens, d'aller arrêter un homme à Salamine. Il a été le seul des trois à refuser, au péril de sa vie. Donc, martyre pour la liberté, de nouveau... mais ses accusateurs, certains en tout cas, ont participé au renversement des trente, et pas lui !

Bref, ce n'est pas dans les mérites évidents de Socrate, ou ce qui nous paraît tel aujourd'hui, que nous trouverons la cause de sa condamnation. Trêve de manichéisme, ses accusateurs pouvaient être sincèrement indignés.

L'accusation de remettre en cause la religion athénienne n'est pas forcément qu'un prétexte. Elle aurait déjà été lancée contre Anaxagore et Protagoras, entre autres (quoique ce soit contesté pour de sérieuses raisons). Socrate affirmait recevoir l'inspiration d'un "daïmon" personnel. Si cela a joué contre lui, on peut le considérer comme le martyr d'une religion plus intérieure, plus personnelle. Mais d'autres offensaient bien davantage les dieux, impunément.

Corrompre la jeunesse renvoie forcément aux idées défendues par Socrate, puisqu'on sait par ailleurs qu'il était partisan d'une morale stricte et de moeurs austères. Mais quelles idées ?

Il avait la dangereuse manie de déstabiliser les opinions d'autrui, sur tous sujets, en lui faisant toucher du doigt ses contradictions. Ce qui plaît rarement à tout le monde. Au fait, est-ce vraiment une vertu ?

Qu'il soit bien entendu que, dans cet ouvrage, aucun martyr n'est sacré et intouchable a priori. Rappelons le contexte. En 399, Athènes ne s'est pas remise de la terrible et catastrophique guerre du Péloponnèse, achevée cinq ans plus tôt (il est vrai que la victorieuse Sparte s'en remettra encore plus mal). Socrate n'est pas directement responsable de la défaite de sa patrie, mais enfin il a été le maître et l'ami d'Alcibiade, le mauvais génie d'Athènes dans ce conflit (il l'a entraînée dans la désastreuse expédition de Sicile, puis est carrément passé à l'ennemi). Autre disciple et ami encore plus compromettant pour l'accusé, Critias, le plus sanguinaire des Trente Tyrans qui viennent d'être renversés. Et cette fois, on sait par Xénophon que ce point a été soulevé avec force. Et on trouve encore une allusion à ce grief dans un procès a priori sans rapport avec celui de Socrate, un demi-siècle après. Et l'orateur qui l'invoque, et aussi le tribunal puisqu'il l'a suivi, considèrent que cela fait partie de la jurisprudence, que Socrate n'avait eu que ce qu'il méritait pour avoir éduqué Critias***.

Xénophon réfute l'argument en observant à juste titre qu'Alcibiade, comme Critias, vivaient dans le luxe et la débauche, tout le contraire de Socrate. Du point de vue du droit, on peut ajouter que ce serait un très dangereux précédent que d'inculper quelqu'un simplement parce qu'il a eu, à une époque quelconque, une influence quelconque sur un futur malfaiteur. Mais du point de vue de la psychologie, ne peut-on avancer que la manière socratique de déstabiliser les opinions et valeurs de ses interlocuteurs, parfois en tous sens, n'a pu contribuer à faire d'Alcibiade et de Critias ce qu'ils sont devenus ?

Peut-être d'ailleurs Socrate le déplorait-il et se le reprochait-il lui-même. Son comportement hautain, pendant le procès, ne peut être qualifié que de suicidaire (pour autant qu'on le sache, ses adversaires cherchaient à le disqualifier moralement, non à le faire mourir).

Le comique Aristophane, quelques décennies auparavant, avait dressé dans plusieurs de ses pièces un portrait accablant de Socrate et de ses activités, l'accusant de malmener les valeurs les plus sacrées, y compris l'honnêteté la plus élémentaire, de prétendre démontrer et, ce qui est plus grave, justifier, tout et son contraire, et d'être l'inspirateur d'une jeunesse fascisante, comme on dirait aujourd'hui, débraillée, violente, intolérante et pro-spartiate (Alcibiade, Critias…). Il est d'usage aujourd'hui d'évacuer ce témoin indésirable (mais à la moralité et à la sincérité indiscutables) en décrétant qu'il confondait tout. C'est un peu court, mais on s'attache tellement aux martyrs… et donc voyons si Aristophane ne nous donne pas malgré tout la clé de l'accusation contre Socrate, un Socrate inquiétant, un Socrate ennemi de la démocratie...

Socrate ennemi de la démocratie ?? Un autre de ses accusateurs, non plus son contemporain mais le nôtre, ose soutenir cette thèse iconoclaste. Et I F Stone n'est pas plus facile à écarter qu'Aristophane. Il a été longtemps un porte-parole éminent et respecté des droits civiques aux Etats-Unis, et son étude est extrêmement fouillée****.

On retrouve encore l'incroyable accusation chez Caton l'Ancien, à en croire Plutarque (pourtant admirateur de Socrate comme de Caton) : "Il [Caton] traite Socrate lui-même de bavard et de forcené ; il prétend qu'il avait entrepris, avec les moyens dont il disposait, de devenir le tyran de sa patrie, de détruire les traditions, d'entraîner ses concitoyens et de leur faire adopter des opinions contraires aux lois."*****

Pourtant, a priori, cela paraît absurde. Si vraiment le grief fondamental d'Anytos et ses amis avait été une forme quelconque de militantisme ou d'activisme anti-démocratique sournois de Socrate, pourquoi ne l'ont-ils pas proclamé haut et fort, au lieu d'étaler des motifs aussi vagues et spécieux ? Après la terrible défaite, après les massacres et iniquités perpétrés par les Trente, la moindre présomption en ce sens pouvait le disqualifier moralement à tout jamais, quelle que fût la condamnation.

Seulement ils ne le pouvaient pas. Parce que les Grecs avaient inventé cette chose extraordinaire qu'est l'amnistie, et que les faits liés à ces épisodes douloureux avaient été globalement amnistiés. Par les démocrates, et leurs alliés aristocrates modérés, dont Anytos était un des chefs de file, dans un souci d'apaisement. Mais enfin, dira-t-on encore, Xénophon, dans ses Mémorables, nous montre des représentants de ces mêmes Trente interdire à Socrate d'enseigner à la jeunesse. Aujourd'hui ce texte apparaît comme un modèle d'ironie :

"Eh bien, dit benoîtement Socrate, je suis prêt à obéir aux lois. Mais pour que je ne les transgresse pas involontairement par ignorance, je veux de votre part des directives bien nettes. Pensez-vous que l'art de raisonner dont vous commandez que je m'abstienne, concerne le juste raisonnement ou le faux ? Si c'est le juste, alors il est clair que je dois m'abstenir de bien raisonner ; si c'est le faux, alors il est clair que je dois m'efforcer de bien raisonner.
- Socrate, puisque tu es ignorant, nous allons formuler cet ordre dans un langage plus facile à comprendre. Tu ne dois avoir aucune conversation quelle qu'elle soit avec les jeunes gens.
- Eh bien alors, pour que mon obéissance ne fasse en rien question, fixez s'il vous plaît la limite d'âge en dessous de laquelle un homme doit être considéré comme jeune.
- Tant qu'il ne lui est pas permis de s'asseoir au conseil, puisqu'on manque de conseils jusqu'à cet âge. Tu ne dois pas converser avec ceux qui n'ont pas trente ans.
- Imaginez que je veuille acheter quelque chose, dois-je m'abstenir de demander le prix si le vendeur a moins de trente ans ?
- Bien sûr que tu peux en de tels cas lui parler. Mais le fait est, Socrate, qu'il est dans tes habitudes de poser des questions dont tu connais la réponse : c'est cela que tu ne dois pas faire..."

Alors ironie, ou soumission non pas lâche mais sincère ? Si on s'en tient à ce dialogue tel que nous le présente Xénophon, la première semble s'imposer. Mais, ironie ou pas, Stone oppose cette soumission à l'arrogance montrée dans un premier temps par Socrate devant le tribunal, aux sarcasmes dont il a couvert la démocratie. Surtout, il insiste sur le fait que Socrate a obtempéré. Absolument rien n'indique qu'il a jamais essayé d'"enseigner" ensuite. Sinon il aurait pu se poser en résistant à la dictature, ce qui aurait assuré son salut devant ses juges, si même il y avait eu procès.

Mais si Stone a raison, pourquoi les Trente auraient-ils ainsi muselé un de leurs partisans ? Cela, on le voit lors de toutes les révolutions. Ce n'est pas bien sûr une preuve contre Socrate, mais cela montre au moins que cela ne suffit pas pour le blanchir a priori de toute collusion avec la tyrannie. Quand le pouvoir est pris, on n'a souvent que faire des idéalistes qui ont pu y contribuer.

Mais enfin, objectera-t-on encore, si Stone a raison, si Socrate aspirait à une dictature, quitte à la regretter quand il l'a vue à l'œuvre (car Xénophon indique, et Stone ne nie pas, que c'est pour avoir déploré le bain de sang que Socrate a été ainsi muselé), la doctrine que lui prête Platon à longueur de dialogues devrait être une apologie de la dictature idéale. Mais justement il en est bien ainsi ! Au septième livre de La République, on trouve cette proposition sidérante dans la bouche de Socrate : "Tous les habitants de plus de dix ans seront envoyés au-dehors dans les champs, on leur prendra leurs enfants que l'on débarrassera des mœurs et des habitudes de leurs parents, et que l'on éduquera selon les coutumes et les lois qui seront telles que nous les avons décrites". On n'est pas loin de Pol Pot et de sa sinistre équipe, éduqués à la Sorbonne dans le culte de Socrate et Platon...

Risquons une analogie. Il est généralement admis que le message global de Jésus, et Jésus lui-même, étaient de douceur. Donc quand on lit l'Evangile et qu'on tombe sur des paroles violentes de Jésus******, on admet sans même y réfléchir que ce sont des symboles à ne surtout pas prendre au pied de la lettre, ni quant à l'histoire que cela raconte, ni quant à l'enseignement qu'on en tire ; même si on ne les comprend pas forcément. De même, Socrate tel que nous le présente Platon étant de toute évidence supérieurement intelligent et sage, on glisse de la même façon sur des énormités apparentes comme celle-ci que Stone tire pour nous du Théétète :

Socrate : "Donc il [le cordonnier] ne comprend pas le savoir qui se rapporte aux chaussures s'il ignore ce qu'est le savoir.

Théétète : "Non"

Socrate : "Donc qui ignore ce qu'est le savoir ne comprend ni le cordonnier ni aucun autre des arts"

Théétète : "C'est vrai".

Stone ne glisse pas dessus, lui, il enfonce le clou : "A ce non-sens stratosphérique, n'importe quel Athénien cultivé aurait objecté cette évidence qu'un cordonnier n'a pas besoin d'être philosophe, et qu'un philosophe n'est pas forcément un bon cordonnier."*******

Et pour montrer que ce n'est pas isolé il cite un raisonnement similaire dans le Phèdre à propos de chevaux. A-t-il manipulé les mots de Socrate ? A vous de juger.

Pour continuer l'analogie avec Jésus, trouve-t-on, dans les Dialogues, une tonalité d'ensemble "démocratique" comme il y a une tonalité d'ensemble "douce" dans le Nouveau Testament ? L'idée même de dictature n'était pas à l'époque plus abstraite qu'aujourd'hui. Sparte, l'éternelle rivale d'Athènes, en était une, féroce, dont les citoyens n'avaient pas le droit de quitter le territoire, sans même parler du sort réservé aux Ilotes. Socrate a-t-il critiqué Sparte ? Non, il l'admirait, Platon et Xénophon confirment ici ce qu'Aristophane insinuait, à cette différence près que pour eux ce n'est nullement une tare. Un exemple parmi d'autres se trouve dans le Criton. Pour justifier son refus de se soustraire par la fuite à la mort, au nom de l'obéissance aux lois, Platon met en scène un "esprit des lois d'Athènes" qui rappelle à Socrate qu'il aurait pu librement émigrer pour trouver de meilleures lois que celles d'Athènes. Et où aurait-il pu trouver ces meilleures lois et un meilleur gouvernement ? "Tu n'as préféré, lui dit cet esprit, ni Lacédémone [Sparte] ni la Crète dont tu dis toujours qu'elles sont excellemment gouvernées..." Dans La République aussi, et dans les Mémorables de Xénophon, Socrate déclare préférer Sparte à Athènes, et ne cherche jamais à prouver que la première était plus démocratique qu'on ne le pense.

Aurait-il eu, à Sparte, le droit de dire qu'il préférait Athènes ? "A Sparte, précise Stone, pas de théâtre, pas de poètes tragiques qui méditent sur les mystères de l'existence, ni de poètes comiques qui raillent les notables (...) Tyrtée, le plus célèbre des poètes spartiates, était un général, l'un des fragments de son œuvre qui nous sont parvenus a trait au soutien d'un siège et donne des conseils tactiques. Sparte ignorait complètement la philosophie, et c'était la même situation en Crète..."

Enfin, rappelons qu'une des cibles préférées de Socrate, via Platon, était la rhétorique, l'éloquence (voir le Gorgias, par exemple), qui pour lui se réduit à la flatterie et à la démagogie. Nul ne peut sérieusement nier que la flatterie et la démagogie sont des perversions courantes de l'éloquence, mais pour notre philosophe elles en sont l'essence même. La notion même de perversion lui est d'ailleurs étrangère puisque il ne veut que des définitions absolues. Or l'éloquence, pervertie ou non, est un élément incontournable de tout débat public, lui-même élément incontournable de toute démocratie. C'est probablement à Socrate qu'Aristote répliquait en écrivant : "Si l'on dit que celui qui fait un usage inique de cette faculté de parole peut causer de grands maux, cette objection s'applique à toutes les choses qui sont bonnes." (Rhétorique, 1)

Alors de quoi, de quelle cause, Socrate était-il réellement le martyr ? Une chose est sûre : la question a fort peu été posée sous cet angle à partir du moment où Socrate a été idéalisé au-delà du cercle restreint de ses continuateurs, et est devenu l'archétype du sage philosophe (en gros, sous l'Empire romain, un demi millénaire après). Et c'est bien son statut de martyr qui lui a assuré cette sorte d'immunité idéologique posthume.

*Il était traditionnellement mal vu de faire de trop vieux os en Grèce. Le nonagénaire Sophocle, en butte aux vexations d'un entourage probablement intéressé, en a paraît-il su quelque chose.

**Les principaux chefs militaires athéniens, victorieux des Spartiates dans une bataille navale, n'avaient pu secourir certains de leurs navires à cause d'une terrible tempête. Les familles des disparus avaient non seulement porté plainte, mais suscité une véritable émeute pour arracher de force la condamnation, ou plutôt le lynchage des prévenus. Mais la vérité avait été connue et les responsables de l'émeute punis (voir Xénophon, Hélléniques).

*** Eschine, Discours, Les Belles Lettres, collection Budé, 1927-1928, volume 1, page 173.

**** I F Stone, Le Procès Socrate, Odile Jacob, 1990.

***** Plutarque, Vie de Caton l'Ancien, Quarto Gallimard, 2001, p. 661.

******"Je ne suis pas venu apporter la paix, mais bien le glaive…" (Matthieu, X, 34) "Quant à mes ennemis qui n'ont pas voulu de moi pour roi, amenez-les ici et égorgez-les…" (Luc XIX, 27) "Que celui d'entre vous qui n'a pas d'épée vende son manteau et en achète une…" (Luc, XXII, 37). Tout cela est placé dans la bouche de Jésus.

*******I F Stone, opus cité page 151.

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